Comment réagir face aux changements d'humeurs d'un malade guérri
siropsorgeat
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siropsorgeat Messages postés 7 Date d'inscription dimanche 20 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 juillet 2014 - 22 juil. 2014 à 10:28
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2 réponses
Utilisateur anonyme
Modifié par imagine7 le 21/07/2014 à 08:54
Modifié par imagine7 le 21/07/2014 à 08:54
Bonsoir,
Il semble qu'en vous voyant, cette personne souhaite exercer un "certain" pouvoir (celui qu'il n'a pas eu pendant la période de sa souffrance, de son mal-être, de sa maladie et de son évolution vers sa guérison).
Peut-être savez vous désormais trop de choses du fait de "ses confidences" ?
Même si vous y êtes très attachée, vous avez été là pour lui dans les moments les plus difficiles. Vous avez apporté votre soutien à cet homme.
En même temps, cela correspondait à une période de votre vie qui vous empêchait de prendre du recul face à cette situation.
Vous dites de lui que c'est votre meilleur ami, et que représentez-vous pour lui ?
La maladie est parfois révélatrice de comportements inexpliqués. La "maladie" est souvent un moyen d'expression. Parfois même, le seul !
Ici, le comportement a changé suite à sa guérison (n'essaie-t-il pas de vous exprimer quelque chose ?)
Alors de grâce, même s'il est en manque de reconnaissance pour vous, vous n'avez pas à vous faire humilier, ni vous faire agresser verbalement.
Vous méritez bien mieux, et avant tout : d'être respectée.
Prenez un peu de hauteur. N'hésitez pas à vous faire aider et conseiller auprès d'un psychothérapeute reconnu, afin de savoir quel comportement adopter face à cette situation.
Protégez-vous, ne vous impliquez pas. un peu de distance ne nuit pas...bien au contraire, cela aide à y voir plus clair.
"Le plaisir se ramasse, la joie se cueille et le bonheur se cultive."
Il semble qu'en vous voyant, cette personne souhaite exercer un "certain" pouvoir (celui qu'il n'a pas eu pendant la période de sa souffrance, de son mal-être, de sa maladie et de son évolution vers sa guérison).
Peut-être savez vous désormais trop de choses du fait de "ses confidences" ?
Même si vous y êtes très attachée, vous avez été là pour lui dans les moments les plus difficiles. Vous avez apporté votre soutien à cet homme.
En même temps, cela correspondait à une période de votre vie qui vous empêchait de prendre du recul face à cette situation.
Vous dites de lui que c'est votre meilleur ami, et que représentez-vous pour lui ?
La maladie est parfois révélatrice de comportements inexpliqués. La "maladie" est souvent un moyen d'expression. Parfois même, le seul !
Ici, le comportement a changé suite à sa guérison (n'essaie-t-il pas de vous exprimer quelque chose ?)
Alors de grâce, même s'il est en manque de reconnaissance pour vous, vous n'avez pas à vous faire humilier, ni vous faire agresser verbalement.
Vous méritez bien mieux, et avant tout : d'être respectée.
Prenez un peu de hauteur. N'hésitez pas à vous faire aider et conseiller auprès d'un psychothérapeute reconnu, afin de savoir quel comportement adopter face à cette situation.
Protégez-vous, ne vous impliquez pas. un peu de distance ne nuit pas...bien au contraire, cela aide à y voir plus clair.
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siropsorgeat
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21 juil. 2014 à 09:36
21 juil. 2014 à 09:36
Merci, je ne voyais pas les choses comme ça.
Que suis-je pour lui ? Je ne le sais pas, sait-on un jour, réellement ce que pense une autre personne de nous?
J'ai eu pendant un moment cette pensée qu'il m'en voulait d'avoir deviner ses souffrances, ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup (du moins si, qui parle beaucoup mais ne se livre pas) mais je le connais tellement que ses yeux, ses gestes en disaient plus long que des paroles.
Je ne l'ai jamais forcé à se confier, j'étais là, simplement, et quand il éprouvait le besoin de se dévoiler un tout petit peu, il le faisait.
Un jour, je lui ai dit que durant sa maladie, je l'avais trouvé très fort, car je pensais justement qu'il avait besoin d'entendre qu'il restait pour moi, l'homme fort qu'il avait été. Cela lui avait fait du bien car pendant un certain temps, il c'était radouci.
Puis, il a recommencé, un petit peu. Pourtant, lui même dit que la vie a repris son cours.
J'ai essayé de m'éloigner pendant quelques temps et il a respecté ma demande.
Puis quand je suis revenu, il a recommencé, encore plus fortement. Alternant agressivité et demande de présence.
Je ne sais même pas, si c'est volontaire de sa part. S'il se rend compte, de la façon dont il agit.
Pourtant, je n'ai pas le coeur de le repousser quand il éprouve le besoin de parler.
Que suis-je pour lui ? Je ne le sais pas, sait-on un jour, réellement ce que pense une autre personne de nous?
J'ai eu pendant un moment cette pensée qu'il m'en voulait d'avoir deviner ses souffrances, ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup (du moins si, qui parle beaucoup mais ne se livre pas) mais je le connais tellement que ses yeux, ses gestes en disaient plus long que des paroles.
Je ne l'ai jamais forcé à se confier, j'étais là, simplement, et quand il éprouvait le besoin de se dévoiler un tout petit peu, il le faisait.
Un jour, je lui ai dit que durant sa maladie, je l'avais trouvé très fort, car je pensais justement qu'il avait besoin d'entendre qu'il restait pour moi, l'homme fort qu'il avait été. Cela lui avait fait du bien car pendant un certain temps, il c'était radouci.
Puis, il a recommencé, un petit peu. Pourtant, lui même dit que la vie a repris son cours.
J'ai essayé de m'éloigner pendant quelques temps et il a respecté ma demande.
Puis quand je suis revenu, il a recommencé, encore plus fortement. Alternant agressivité et demande de présence.
Je ne sais même pas, si c'est volontaire de sa part. S'il se rend compte, de la façon dont il agit.
Pourtant, je n'ai pas le coeur de le repousser quand il éprouve le besoin de parler.
siropsorgeat
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21 juil. 2014 à 15:09
21 juil. 2014 à 15:09
La dernière fois où je lui en ai parlé, il m'a répondu ne pas comprendre ce que je lui disais, que pour lui, il n'y avait aucune agressivité de sa part. Que c'était peut être moi, qui étais mal dans ma tête. Sauf que je ne suis pas folle, je n'ai rien inventé. J'en ai parlé à une bonne amie qui a trouvé qu'en effet, il était devenu envers moi très cassant et dominateur.
Pourtant, les jours où on arrive à être seul tous les deux. Il commence toujours par l'agressivité pour finir à venir me parler gentiment. Comme s'il avait besoin de parler.
Apparemment, depuis qu'il est guérit de son cancer, il ne supporte plus personne. Pourtant, j'ai l'impression qu'il souffre, on dirait un tigre apprivoisé mais blessé, qui rugit son mal être.
Pourtant, les jours où on arrive à être seul tous les deux. Il commence toujours par l'agressivité pour finir à venir me parler gentiment. Comme s'il avait besoin de parler.
Apparemment, depuis qu'il est guérit de son cancer, il ne supporte plus personne. Pourtant, j'ai l'impression qu'il souffre, on dirait un tigre apprivoisé mais blessé, qui rugit son mal être.
Vous dites : "Apparemment, depuis qu'il est guérit de son cancer, il ne supporte plus personne".
C'est bien ce que j'avais compris dès le départ, dans vos propos.
La maladie lui permettait d'être le centre d'intérêt. Il se sentait reconnu. On s'occupait de lui, c'était aussi une façon "d'être important" aux yeux des autres et pourquoi pas, se sentir aimé par ceux qui gravitaient autour de lui.
Avec la guérison, reviennent les responsabilités, la gestion du quotidien, son travail, sa famille...et puis l'entourage qui ne se soucie plus autant de Mr X.
Cet homme a besoin d'un suivi médico-psychologique qui lui permette de s'exprimer dans un lieu neutre (son médecin peut lui proposer cette aide), car l'agressivité verbale ou physique est souvent le résultat d'une incapacité à parler de ses souffrances. Certaines choses sont trop difficiles à sortir.
De quel cancer s'agissait-il , quel est l'âge de votre ami ?
C'est bien ce que j'avais compris dès le départ, dans vos propos.
La maladie lui permettait d'être le centre d'intérêt. Il se sentait reconnu. On s'occupait de lui, c'était aussi une façon "d'être important" aux yeux des autres et pourquoi pas, se sentir aimé par ceux qui gravitaient autour de lui.
Avec la guérison, reviennent les responsabilités, la gestion du quotidien, son travail, sa famille...et puis l'entourage qui ne se soucie plus autant de Mr X.
Cet homme a besoin d'un suivi médico-psychologique qui lui permette de s'exprimer dans un lieu neutre (son médecin peut lui proposer cette aide), car l'agressivité verbale ou physique est souvent le résultat d'une incapacité à parler de ses souffrances. Certaines choses sont trop difficiles à sortir.
De quel cancer s'agissait-il , quel est l'âge de votre ami ?
siropsorgeat
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22 juillet 2014
21 juil. 2014 à 21:59
21 juil. 2014 à 21:59
je peux répondre en MP ?
siropsorgeat
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22 juillet 2014
21 juil. 2014 à 22:10
21 juil. 2014 à 22:10
ce que vous disiez au début qu'il veux excercer un certain pouvoir sur moi, de cette façon, vous le pensez toujours?
