PEUR DE LA NUIT ET DE LA MORT
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PHOBIEMORT
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Utilisateur anonyme - 8 mai 2017 à 22:53
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6 réponses
Utilisateur anonyme
30 avril 2017 à 13:33
30 avril 2017 à 13:33
Bonjour dominique,
Avez-vous parlé de votre problème à l'infirmier DE qui vient effectuer les soins d'hygiène à votre mère ?
Car l'infirmier, comme le médecin généraliste, sont informés des possibilités dans le maintien à domicile des personnes âgées, en pouvant vous orienter vers les différents services d'aide, intervenants dans votre secteur d'habitation.
En effet, il existe dans chaque ville, des associations employant des auxiliaires de vie, des veilleuses de nuit, des aides-soignantes et des dames de compagnie et bien d'autres professionnels triés sur le volet .
J'ai eu l'occasion de côtoyer ces personnes dévouées, patientes, souriantes et disponibles, durant de très nombreuses années.
D'ailleurs, même l'assistante sociale de l'hôpital aurait pu être sollicitée pour vous faciliter la mise en place d'une aide ponctuelle ou définitive avec pour personne référente, la coordonnatrice pour les personnes âgées de votre secteur d'habitation.
Le maintien à domicile a aussi un coût, mais il est nettement moins élevé que la prise en charge dans un EHPAD.
Quelquefois, le Conseil Départemental contribue au financement des aides nécessaires, en versant l'Allocation Personnalisée d'Autonomie.
Tapez le nom de la ville la plus proche de chez vous, avec les mots-clés: maintien à domicile des personnes âgées, pour accéder aux possibilités principales. Ensuite, vous peaufinerez vos recherches grâce aux contacts directs.
Courage.
Avez-vous parlé de votre problème à l'infirmier DE qui vient effectuer les soins d'hygiène à votre mère ?
Car l'infirmier, comme le médecin généraliste, sont informés des possibilités dans le maintien à domicile des personnes âgées, en pouvant vous orienter vers les différents services d'aide, intervenants dans votre secteur d'habitation.
En effet, il existe dans chaque ville, des associations employant des auxiliaires de vie, des veilleuses de nuit, des aides-soignantes et des dames de compagnie et bien d'autres professionnels triés sur le volet .
J'ai eu l'occasion de côtoyer ces personnes dévouées, patientes, souriantes et disponibles, durant de très nombreuses années.
D'ailleurs, même l'assistante sociale de l'hôpital aurait pu être sollicitée pour vous faciliter la mise en place d'une aide ponctuelle ou définitive avec pour personne référente, la coordonnatrice pour les personnes âgées de votre secteur d'habitation.
Le maintien à domicile a aussi un coût, mais il est nettement moins élevé que la prise en charge dans un EHPAD.
Quelquefois, le Conseil Départemental contribue au financement des aides nécessaires, en versant l'Allocation Personnalisée d'Autonomie.
Tapez le nom de la ville la plus proche de chez vous, avec les mots-clés: maintien à domicile des personnes âgées, pour accéder aux possibilités principales. Ensuite, vous peaufinerez vos recherches grâce aux contacts directs.
Courage.
Utilisateur anonyme
Modifié le 6 mai 2017 à 11:23
Modifié le 6 mai 2017 à 11:23
Bonjour,
Profitez de l'hospitalisation pour faire étudier la thanatophobie:
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2681505-peur-de-la-mort-nom-thanatophobie-causes-depression-solution-hypnose-therapie/
Une thérapie comportementale serait conseillée afin qu'elle retrouve confiance et assurance.
Toujours laisser une lumière allumée dès la tombée de la nuit, dans les pièces.
La nuit peut représenter une petite mort pour les personnes angoissées.
Demandez au cadre infirmier de l'hôpital de vous mettre en rapport avec l'assistante sociale hospitalière (voir mon précédent message) pour mettre en place les aides dont votre mère a besoin, dès son retour à son domicile.
Soulignez qu'il lui sera impossible de retourner à son domicile, puisqu'elle y vit seule.
L'inscription dans une maison de retraite, que ce soit un Ehpad ou autre, ne coûte que du temps. Partagez ce travail avec les proches.
Multipliez le nombre de formulaires, allez les porter en mains propres aux directeurs des différents établissements.
Le médecin traitant doit aussi remplir le formulaire médical (que vous pourrez photocopier avant de l'inclure dans chaque demande). Je sais, c'est rébarbatif (je connais cela pour l'avoir fait pour un proche: 15 demandes). Cela appartient à la famille de faire ces démarches.
Le questionnaire médical est valable durant ...3 mois, il me semble.
Bien entendu, les listes d'attente sont très nombreuses. Plus vous attendrez, plus son état se dégradera et moins, elle y trouvera une "bonne" place.
Renseignez-vous dans un Ehpad, ou Conseil Départemental, à propos des aides financières auxquelles votre mère aura droit.
Sachez toutefois que les établissements sont pour la plupart, remplis d'une majorité de personnes âgées, n'ayant jamais voulu y rentrer. Tout simplement , par épuisement ou manque d'aidants, mais surtout, pour la sécurité (jours et nuits) et l'équipement des structures.
Profitez de l'hospitalisation pour faire étudier la thanatophobie:
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2681505-peur-de-la-mort-nom-thanatophobie-causes-depression-solution-hypnose-therapie/
Une thérapie comportementale serait conseillée afin qu'elle retrouve confiance et assurance.
Toujours laisser une lumière allumée dès la tombée de la nuit, dans les pièces.
La nuit peut représenter une petite mort pour les personnes angoissées.
Demandez au cadre infirmier de l'hôpital de vous mettre en rapport avec l'assistante sociale hospitalière (voir mon précédent message) pour mettre en place les aides dont votre mère a besoin, dès son retour à son domicile.
Soulignez qu'il lui sera impossible de retourner à son domicile, puisqu'elle y vit seule.
L'inscription dans une maison de retraite, que ce soit un Ehpad ou autre, ne coûte que du temps. Partagez ce travail avec les proches.
Multipliez le nombre de formulaires, allez les porter en mains propres aux directeurs des différents établissements.
Le médecin traitant doit aussi remplir le formulaire médical (que vous pourrez photocopier avant de l'inclure dans chaque demande). Je sais, c'est rébarbatif (je connais cela pour l'avoir fait pour un proche: 15 demandes). Cela appartient à la famille de faire ces démarches.
Le questionnaire médical est valable durant ...3 mois, il me semble.
Bien entendu, les listes d'attente sont très nombreuses. Plus vous attendrez, plus son état se dégradera et moins, elle y trouvera une "bonne" place.
Renseignez-vous dans un Ehpad, ou Conseil Départemental, à propos des aides financières auxquelles votre mère aura droit.
Sachez toutefois que les établissements sont pour la plupart, remplis d'une majorité de personnes âgées, n'ayant jamais voulu y rentrer. Tout simplement , par épuisement ou manque d'aidants, mais surtout, pour la sécurité (jours et nuits) et l'équipement des structures.
xplom
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30 avril 2017 à 11:07
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bonjour
bon courage a vous, je connais des personnes dans la même situation, et c'est pas facile pour eux
des idées, personne en a eu...
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5 mai 2017 à 22:46
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bon courage
j'ai pas d'autre mots
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Bonjour
merci de votre soutien et de par mon témoignage j espère que cela pourra peut être aider des familles et qui sait ouvrir vraiment les yeux aux responsables des hopitaux qui ont certes des impératifs budgetaires mais aussi des humains en fin de vie à GERER....
encore merci à vous
dominique
merci de votre soutien et de par mon témoignage j espère que cela pourra peut être aider des familles et qui sait ouvrir vraiment les yeux aux responsables des hopitaux qui ont certes des impératifs budgetaires mais aussi des humains en fin de vie à GERER....
encore merci à vous
dominique
bonjour
face un nouveau coup de massue (la sortie dans 4 ou 5 jours de notre maman....) j ai fait un récapitulatif pour sensibiliser les différents organismes alors je vous en fais part et encore merci de votre soutien.
RECAPITULATIF RELATANT L'ETAT DE SANTE ET L EVOLUTION DE NOTRE MAMAN
(de mi février 2017 à mai 2017)
Avant Février 2017, maman vit seule dans un petit appartement en centre Brive. Mis à part les courses faites par ma sœur aînée (Sabine)maman se suffit par elle même avec ses 87 ans.
Mi février 2017 Maman contre sa volonté fut hospitalisée deux jours pour deux raisons majeures (elle était très confuse et allergique à un médicament). En effet nous la conduisons aux urgences un weekend (samedi 11 février). L'hospitalisation arrive à la soulager et durant ce temps arrive à lui équilibrer un nouveau traitement.
Cependant contre les instructions du corps médical maman s'est levée seule (au lieu de sonner) pour aller aux toilettes. Elle glisse et chute. Conséquence une côte fêlée sous le sein droit.
Aussi dès son retour à son domicile ma sœur s est totalement mise à sa disposition pour l'aider dans tous les actes quotidiens (courses, repas, toilettes, soins, hygiène et surtout soutien et accompagnement pour aller aux wc car maman refusait CATEGORIQUEMENT une couche tant le jour comme la nuit). Nous trois les enfants (et principalement ma sœur Sabine) pensant que maman allait bien vite se rétablir du fait que c est une personne très active et volontaire avons décidé de maintenir une présence constante.
Mais ayant un caractère très fort l'accompagnement fut particulièrement difficile et bien nécessaire car notre maman ne veut en rien écouter des consignes tant du médecin mais aussi de nous. Elle est toujours dans l impatience et bien que son équilibre ne soit pas retrouvé elle se lève et force à une surveillance constante 24h/24h pour éviter le risque de toute chute (car selon l'avis du médecin traitant si elle se fait une fracture elle risque une hospitalisation à vie!).
C'est ainsi que ma sœur Sabine (âgée de 63 ans) a pu tenir cet accompagnement total durant près de deux mois et demi hormis 3 interventions de ma part de 4 à 5 jours chacune (son fils de Bretagne âgé de 61 ans et qui se relève à peine d'une opération de la colonne vertébrale en septembre 2016) pour qu'elle puisse un peu souffler.
A présent vous pouvez facilement comprendre pourquoi ma sœur Sabine est sous hexomil.
Afin de pouvoir s'échapper quelque peu de cette emprise durant cette période et avec la collaboration étroite du Dr F*******(médecin traitant) il a été mis en place bien des outils même si maman les refuse pour la plupart (Alarme, rehausseur de WC, pantoufle antidérapante et à scratch, des poignées de sécurité, planche pour douche, déambulateur qu elle n'accepte pas et de ce fait ne sait pas du tout s'en servir, montauban ou chaise percée pour réduire les déplacement au wc, mis en place d'infirmier pour la toilette du matin et regard sur la prise de médicaments car ce fut très difficile de lui faire accepter (ma maman étant une adepte du bio et farouchement contre la médication et n'ayant pris aucun médicament avant octobre 2015 à la suite d'un problème cardiaque), une kiné qui venait pour travailler surtout son équilibre et nous avions pu trouver une orthophoniste car maman avait muet dans la voix).
Ceci étant maman a accepté une deuxième hospitalisation car malgré des somnifères elle n'arrivait pas à trouver le sommeil et s'agitait pendant des heures (une fois 4 h jusqu'à épuisement) à cause d'un très fort mal de jambes (des genoux aux chevilles qu'elle se frottaient avec la statuette de saint Antoine pour l'apaiser). En effet elle ne pensait qu'à se lever pour marcher et aller aux wc afin de couper son endormissement. Alors pourquoi ce comportement ? Et bien maman a peur de la nuit c est pour cela qu elle ne dort qu'avec la télévision allumée toute la nuit, mais aussi elle a peur de la mort car dans ces moments elle a pu se confier et nous dire que le diable venait lui tirer les pieds, ou une personne de couleur qui lui avait jeté un sort pour le mal des jambes et très souvent elle entend des voix dans sa tête.
C'est la douleur insupportable qui lui a fait accepter donc cette hospitalisation.
Une fois les examens effectués par l interne des urgences de Brive maman n'avait rien hormis une petite infection urinaire. Face à cet état nous étions obligés d'indiquer le pourquoi de notre venue entre autre les douleurs insupportables aux jambes. Comme les examens montraient qu'elle ne souffrait plus du tout nous avons fait part de nos observations et des confidences citées ci dessus.
A ce moment là, l'interne mit tout de suite un mot sur cette souffrance qu'il connaît ; c est la THANATOPHOBIE.
Ma sœur et moi étions contents d'un côté de connaître cette maladie mais d'un autre ce fut un véritable coup de massue quand il nous informa que cette maladie ne s'arrangeait pas mais ne fait que s'aggraver dans le temps.
A la faveur d'une petite infection urinaire l'interne accepte d'hospitaliser mais nous fait comprendre que c est surtout pour soulager la famille. Il a même parler à notre maman pour qu'elle envisage d'autres solutions que le service à domicile parce que ses enfants ne pourraient pas tenir longtemps.
Ensuite elle est admise au 10 ème étage faute de place en service gériatrie. Dans ce service dès la première nuit maman refusant la couche et malgré les barrières ne sonne pas, se lève et chute !!! Heureusement rien de grave.
Le lendemain la gériatre de garde vient prévenir maman de son admission en service gériatrie, et surtout peut entendre son langage à ma sœur « j'accepte de porter des couches mais si jeudi je ne sors pas je fais la grève de la faim »
Après l'avoir entendue la gériatre désire nous parler en privé. Bien vite ma sœur Sabine aux traits marqués par la fatigue exprime toute sa souffrance. Sensibilisée la gériatre lui dit « nous allons tout faire pour que vous puissiez vous désengager » comprenant fort bien que ma sœur arrive au bout.....
Puis ce fut l installation dans le nouveau service. De 14 h à 17 h ce fut le mutisme de maman face à nous car elle nous reprochaient d'être gardée en hospitalisation.
Du 29 Avril 2017 date d'entrée à l hôpital au vendredi 7 mai 2017 où ma sœur a rencontré l'assistante sociale et la gériatre du service gériatrie, maman a fait deux chutes dont la dernière a entraîne un bleu à la tempe et un pansement au coude droit.
Lors de ces entrevues l'assistante sociale remet des dossiers d'inscription en EHPAD en soulignant qu il faut l'acceptation de maman et quant aux finances c est vraiment difficile au regard des tarifs environ 2000 euros et le revenu de maman 700 euros !!! De même sur le plan domicile car maman demande une surveillance constante (chose que nous ne pouvons plus assumer faute de santé ou d'éloignement) sans parler des aides qui semblent aller jusqu'à une obtention d aide ménagère de 18 heures mensuelles (ridicule pour un maintien à domicile d'une telle personne qui selon la grille AGIR semblerait rentrer en catégorie 2).
Puis elle a rencontré la responsable du service gériatrie dont maman relève. Elle l'informe ma sœur une sortie très prochaine (4 ou 5 jours) de notre maman.
Là c est un nouveau coup de massue qui nous achève car comment faire pour gérer maman à son domicile ???
Face à cet état d'urgence avant toute sortie il serait bon de faire un bilan complet sur deux thèmes :
la fameuse THANATOPHOBIE
Sur l'autonomie par rapport à la grille AGIR
Ainsi les résultats pourraient considérablement participer à la résolution du problème, tant pour une bonne orientation que sur les aides financières pour toutes admissions en structures susceptibles de faire une bonne prise en charge ou un éventuel maintien à domicile respectant un encadrement constant.
face un nouveau coup de massue (la sortie dans 4 ou 5 jours de notre maman....) j ai fait un récapitulatif pour sensibiliser les différents organismes alors je vous en fais part et encore merci de votre soutien.
RECAPITULATIF RELATANT L'ETAT DE SANTE ET L EVOLUTION DE NOTRE MAMAN
(de mi février 2017 à mai 2017)
Avant Février 2017, maman vit seule dans un petit appartement en centre Brive. Mis à part les courses faites par ma sœur aînée (Sabine)maman se suffit par elle même avec ses 87 ans.
Mi février 2017 Maman contre sa volonté fut hospitalisée deux jours pour deux raisons majeures (elle était très confuse et allergique à un médicament). En effet nous la conduisons aux urgences un weekend (samedi 11 février). L'hospitalisation arrive à la soulager et durant ce temps arrive à lui équilibrer un nouveau traitement.
Cependant contre les instructions du corps médical maman s'est levée seule (au lieu de sonner) pour aller aux toilettes. Elle glisse et chute. Conséquence une côte fêlée sous le sein droit.
Aussi dès son retour à son domicile ma sœur s est totalement mise à sa disposition pour l'aider dans tous les actes quotidiens (courses, repas, toilettes, soins, hygiène et surtout soutien et accompagnement pour aller aux wc car maman refusait CATEGORIQUEMENT une couche tant le jour comme la nuit). Nous trois les enfants (et principalement ma sœur Sabine) pensant que maman allait bien vite se rétablir du fait que c est une personne très active et volontaire avons décidé de maintenir une présence constante.
Mais ayant un caractère très fort l'accompagnement fut particulièrement difficile et bien nécessaire car notre maman ne veut en rien écouter des consignes tant du médecin mais aussi de nous. Elle est toujours dans l impatience et bien que son équilibre ne soit pas retrouvé elle se lève et force à une surveillance constante 24h/24h pour éviter le risque de toute chute (car selon l'avis du médecin traitant si elle se fait une fracture elle risque une hospitalisation à vie!).
C'est ainsi que ma sœur Sabine (âgée de 63 ans) a pu tenir cet accompagnement total durant près de deux mois et demi hormis 3 interventions de ma part de 4 à 5 jours chacune (son fils de Bretagne âgé de 61 ans et qui se relève à peine d'une opération de la colonne vertébrale en septembre 2016) pour qu'elle puisse un peu souffler.
A présent vous pouvez facilement comprendre pourquoi ma sœur Sabine est sous hexomil.
Afin de pouvoir s'échapper quelque peu de cette emprise durant cette période et avec la collaboration étroite du Dr F*******(médecin traitant) il a été mis en place bien des outils même si maman les refuse pour la plupart (Alarme, rehausseur de WC, pantoufle antidérapante et à scratch, des poignées de sécurité, planche pour douche, déambulateur qu elle n'accepte pas et de ce fait ne sait pas du tout s'en servir, montauban ou chaise percée pour réduire les déplacement au wc, mis en place d'infirmier pour la toilette du matin et regard sur la prise de médicaments car ce fut très difficile de lui faire accepter (ma maman étant une adepte du bio et farouchement contre la médication et n'ayant pris aucun médicament avant octobre 2015 à la suite d'un problème cardiaque), une kiné qui venait pour travailler surtout son équilibre et nous avions pu trouver une orthophoniste car maman avait muet dans la voix).
Ceci étant maman a accepté une deuxième hospitalisation car malgré des somnifères elle n'arrivait pas à trouver le sommeil et s'agitait pendant des heures (une fois 4 h jusqu'à épuisement) à cause d'un très fort mal de jambes (des genoux aux chevilles qu'elle se frottaient avec la statuette de saint Antoine pour l'apaiser). En effet elle ne pensait qu'à se lever pour marcher et aller aux wc afin de couper son endormissement. Alors pourquoi ce comportement ? Et bien maman a peur de la nuit c est pour cela qu elle ne dort qu'avec la télévision allumée toute la nuit, mais aussi elle a peur de la mort car dans ces moments elle a pu se confier et nous dire que le diable venait lui tirer les pieds, ou une personne de couleur qui lui avait jeté un sort pour le mal des jambes et très souvent elle entend des voix dans sa tête.
C'est la douleur insupportable qui lui a fait accepter donc cette hospitalisation.
Une fois les examens effectués par l interne des urgences de Brive maman n'avait rien hormis une petite infection urinaire. Face à cet état nous étions obligés d'indiquer le pourquoi de notre venue entre autre les douleurs insupportables aux jambes. Comme les examens montraient qu'elle ne souffrait plus du tout nous avons fait part de nos observations et des confidences citées ci dessus.
A ce moment là, l'interne mit tout de suite un mot sur cette souffrance qu'il connaît ; c est la THANATOPHOBIE.
Ma sœur et moi étions contents d'un côté de connaître cette maladie mais d'un autre ce fut un véritable coup de massue quand il nous informa que cette maladie ne s'arrangeait pas mais ne fait que s'aggraver dans le temps.
A la faveur d'une petite infection urinaire l'interne accepte d'hospitaliser mais nous fait comprendre que c est surtout pour soulager la famille. Il a même parler à notre maman pour qu'elle envisage d'autres solutions que le service à domicile parce que ses enfants ne pourraient pas tenir longtemps.
Ensuite elle est admise au 10 ème étage faute de place en service gériatrie. Dans ce service dès la première nuit maman refusant la couche et malgré les barrières ne sonne pas, se lève et chute !!! Heureusement rien de grave.
Le lendemain la gériatre de garde vient prévenir maman de son admission en service gériatrie, et surtout peut entendre son langage à ma sœur « j'accepte de porter des couches mais si jeudi je ne sors pas je fais la grève de la faim »
Après l'avoir entendue la gériatre désire nous parler en privé. Bien vite ma sœur Sabine aux traits marqués par la fatigue exprime toute sa souffrance. Sensibilisée la gériatre lui dit « nous allons tout faire pour que vous puissiez vous désengager » comprenant fort bien que ma sœur arrive au bout.....
Puis ce fut l installation dans le nouveau service. De 14 h à 17 h ce fut le mutisme de maman face à nous car elle nous reprochaient d'être gardée en hospitalisation.
Du 29 Avril 2017 date d'entrée à l hôpital au vendredi 7 mai 2017 où ma sœur a rencontré l'assistante sociale et la gériatre du service gériatrie, maman a fait deux chutes dont la dernière a entraîne un bleu à la tempe et un pansement au coude droit.
Lors de ces entrevues l'assistante sociale remet des dossiers d'inscription en EHPAD en soulignant qu il faut l'acceptation de maman et quant aux finances c est vraiment difficile au regard des tarifs environ 2000 euros et le revenu de maman 700 euros !!! De même sur le plan domicile car maman demande une surveillance constante (chose que nous ne pouvons plus assumer faute de santé ou d'éloignement) sans parler des aides qui semblent aller jusqu'à une obtention d aide ménagère de 18 heures mensuelles (ridicule pour un maintien à domicile d'une telle personne qui selon la grille AGIR semblerait rentrer en catégorie 2).
Puis elle a rencontré la responsable du service gériatrie dont maman relève. Elle l'informe ma sœur une sortie très prochaine (4 ou 5 jours) de notre maman.
Là c est un nouveau coup de massue qui nous achève car comment faire pour gérer maman à son domicile ???
Face à cet état d'urgence avant toute sortie il serait bon de faire un bilan complet sur deux thèmes :
la fameuse THANATOPHOBIE
Sur l'autonomie par rapport à la grille AGIR
Ainsi les résultats pourraient considérablement participer à la résolution du problème, tant pour une bonne orientation que sur les aides financières pour toutes admissions en structures susceptibles de faire une bonne prise en charge ou un éventuel maintien à domicile respectant un encadrement constant.
Bonsoir,
Absolument.
C'est pourquoi le médecin doit très rapidement remplir le formulaire médical de la demande de placement en EHPAD.
Munissez-vous de certificats médicaux hospitaliers (gériatre), pour appuyer vos demandes.
En attendant, faites une demande au Conseil Général pour obtenir le financement de gardes de nuits et d'auxiliaires de vie, le jour.
Gardez les factures pour le remboursement partiel ou total.
Que voulez-vous dire par: De plus elle n aurait pratiquement pas d'APEL ou une somme ridicule.
Voulez-vous parler de l'APA ?
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) est versée sur décision du conseil général, en fonction des ressources du demandeur, de ses besoins et de son niveau de dépendance. Pour en bénéficier, adressez-vous également à l’assistante sociale de la mairie.
Lisez ce document officiel:
http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/dossiers/les-nouvelles-mesures-de-la-loi
Absolument.
C'est pourquoi le médecin doit très rapidement remplir le formulaire médical de la demande de placement en EHPAD.
Munissez-vous de certificats médicaux hospitaliers (gériatre), pour appuyer vos demandes.
En attendant, faites une demande au Conseil Général pour obtenir le financement de gardes de nuits et d'auxiliaires de vie, le jour.
Gardez les factures pour le remboursement partiel ou total.
Que voulez-vous dire par: De plus elle n aurait pratiquement pas d'APEL ou une somme ridicule.
Voulez-vous parler de l'APA ?
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) est versée sur décision du conseil général, en fonction des ressources du demandeur, de ses besoins et de son niveau de dépendance. Pour en bénéficier, adressez-vous également à l’assistante sociale de la mairie.
Lisez ce document officiel:
http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/dossiers/les-nouvelles-mesures-de-la-loi
5 mai 2017 à 09:57
5 mai 2017 à 22:38
avant tout grand merci de votre reponse.
pour vous repondre apres la nuit samedi dernier 29 avril 2017 et avec la collaboration etroite du medecin traitant et de l acceptation de notre maman nous avons pu la conduire aux urgences de brive.
la apres bien des bilans l interne n avait pas l intention de l hospitaliser mais ils ont detecte une petite infection urinaire. ce qui a permis une petite admission.
depuis a l hopital bien des visages ont pu apparaitre mais au regard de la geriatre il semblerait que rien ne puisse empecher sa sortie dans une petite semaine. meme si en l espace de meme pas une semaine elle a fait deux chutes dont une qui a entraine un pensement au coude et un bleu a la tempe.
donc si avant sa sortie nous n avons pas de soutien medical et bien elle va retrouver son domicile et nous allons etre contraint a reprendre une surveillance 24/24 dont les nuits sans dormir.
la je suis tres inquiet car ma soeur qui a eu pres de trois semaines de repos (une semaine que j ai faite et deux d hospitalisation) est sous hexomile!!!!
Nous allons essayer d utilser vos pistes mais c est vraiment sans trop de conviction sans parler des demandes d inscription en ephad en attente car ma maman percevant 700 euros comment arriver a payer minimum 2000 euros selon l assistante sociale. remarquer notre maman refuse toutes les structures....
voila notre situation actuelle qui est vraiment sans lendemain....
encore merci de toute la famille.
ps on aurait souhaite faire faire un bilan de sommeil pour mieux detecter thanatophobie et sensibiliser le corps medical.
7 mai 2017 à 12:12
Pour répondre à vos écrits que je remercie et que j ai lus et relus je suis très inquiet du fait que ma soeur s'est rendu à deux rendez vous à l hopital
l'un avec l'assistante sociale du service pour lui demander ce que nous désirons faire dans un avenir proche. En effet elle a expliqué les démarches à faire pour des inscriptions en EPAHAD. Mais voilà un autre problème de taille surgit sans parler du refus de ma maman c est le plan financier car les revenus de ma maman avoisinent les 700 euros et le cout de la structure est d'environ de 2000 euros !!! De plus elle n aurait pratiquement pas d'APEL ou une somme ridicule.... Sans oublier les délais qui sont longs.
Donc ma soeur a des dossiers à remplir certes mais bien peu de solutions car ma soeur lui a demandé quelles aides pour qu elle puisse rester à domicile. Alors elle pourrait avoir 18 heures mensuelles d'aide ménagère ce qui est ridicule face aux 24/24 h que ma maman nécessitent.
Voilà pour le rendez vous avec l assistante sociale; Quant au rendez vous avec la Geriatre du service elle a annoncé à ma soeur la sortie sous huit jours de ma maman sans vouloir entendre le réel problème des nuits et de la surveillance. Même si depuis deux mois et demi nous avons fait une telle surveillance auprès de ma mère qui lui a évité des chutes car sachez que depuis à peine une semaine d'hospitalisation elle a fait déjà deux chutes dont une avec bleu à la tempe et un pensement au coude !!!
Et oui car l'hopital soigne son infection urinaire et reconnais un comportement nerveux chez ma mère mais ne semble pas du tout en tenir compte...
Quant à ma soeur qui rend visite à ma maman au lieu d'aller mieux du fait moins de présence va de moins en moins bien par soucis de peur pour d'autres chutes mais aussi et surtout pour sa sortie prochaine car cela signifie pour nous reprise des 24/24....
J'ai bien lu mais voilà que faire face un gériatre qui semble ne pas entendre le REEL PROBLEME car maman a du caractère et même les infirmières s'en apercoivent du fait que ma maman n'écoute en rien leurs recommandations ou consignes.....
Voilà où nous en sommes.
Par ailleurs j ai eu une piste c est de contacter l'instance de coordination de l autonomie qui a aussi des assistantes sociales et soit disant plus disposées à entendre et qui sait aider... Mais voilà c est toujours dans l urgence puisque ma maman devrait sortir dans trois ou quatre jours....
Merci de me lire et sachez que je suis vraiment déçu que le médical puisse laisser une personne de 87 ans dans une telle situation seule avec sa famille....