A voir également:
- Troubles bipolaires
- Troubles cognitifs - Accueil - Dysfonctions cérébrales : langage, mémoire, mouvement
- Troubles trophiques - Accueil - Autres problèmes de peau
- Troubles de l'équilibre neurologie - Accueil - Dysfonctions cérébrales : langage, mémoire, mouvement
- Troubles de l'éréction causes - Accueil - Santé de l'homme
- Troubles de la vision - Accueil - Ophtalmologie
39 réponses
Je suis maniaco-dépressif diagnostiqué enfin en 2004, grâce à un expert de renommée mondiale sur Paris dont le prénom est Elie et à un groupe de parole de l'UNDMD à Rennes.
Je voudrais simplement dire que l'article paru dans l'Internaute Santé est complet et exact.
Enfin, après avoir été licencié 2 fois, suite à des crises maniaco....Je finalise la création d'une entreprise de transport public, pour une ouverture en décembre. Je peux le faire parce que je prends régulièrement mes médicaments et que j'ai appris à anticiper la maladie, le tout associé à une bonne hygiène de vie.
DONC OUI, On peut vivre avec.
Courage et Ténacité! A votre disposition pour en parler.
Antoine
Séroplex.AD grâce auquel je revis sans anxyolitiques ni somnifères consommés depuis 10 ans et j'entame même une perte de poids. S'il faut à tout prix mettre un nom sur nôtre mal-être : dépression, bipolarité skyzophrénie, j'en passe. Les chaos de la vie font qu'on se débat contre une situation qui nous paraît insupportable. Parfois notre cerveau s'affole et on gère avec la \"folie\" (à chacun la sienne) pour survivre. Quand on a trouvé son remède, on retrouve du potentiel et on a l'impression de revenir sur terre.
En lisant vos commentaires, j'ai l'impression de me retrouver. J'ai eu des problèmes de thyroïde, je me suis faite opérer mais j'ai toujours mis mes sautes d'humeurs sur son dos, même les enfants me disaient: \"T'as pris tes médicaments?\" quand je commencais à péter un câble! J'ai toujours été comme ça! Plus ou moins lunatique, enjouée, exitée puis phase suivante complètement abattue, genre la vie est con et ne sert à rien, puis ça remonte... Je me soigne au magnésium, au sedatif pc, puis récemment j'ai pris quelques Lexomil. Quand je déprime, je me dis que ça va passer et quand je suis dynamique, je me dis que ça va pas durer, donc j'en fais un maximum. Je crois que je suis bipolaire!
Ma maladie a été diagnostiquée début mai 2004 et j'ai fait un séjour de 3 semaines dans un hôpital psychiatrique. Là j'ai connu ma psychiatre qui me suit toujours depuis et qui m'a prévenue que je n'en guérirais jamais. Elle m'a expliqué que c'était une maladie génétique et que je l'avais depuis ma naissance, mais que c'est très dur à déceler. J'ai 51 ans, pour mon cas la maladie a été décelée après une longue période de chômage où j'ai craqué (pots de fleurs par la fenêtre). Il faut dire que j'ai eu de gros problèmes affectifs et que la charge de mes enfants a été lourde, maintenant j'ai compris pourquoi. Mes troubles bipolaires sont stabilisés, elle m'a prescrit Depakote, très bon médicament en ce qui me concerne. Dès fois, après des peines, j'ai une phase dépressive et si j'ai raison et qu'on me contrarie ou si on me brime, je me mets facilement en colère, ça me fait mal. Il nous faut du calme et vivre dans une ambiance agréable et non contrariante avec des gens gentils qui nous aiment.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
En discutant avec une collègue récemment, j'ai compris que j'étais victime de manipulations de la part de mon chef de service et que cette personne me manipule exactement comme ma mère le faisait avec moi depuis toute petite.
Au travail, cela s'appelle du harcèlement moral.
J'en ai d'abord parlé à mon généraliste qui a fait le rapprochement avec ce que j'ai vécu dans l'enfance.
Je n'ai pas eu le temps de travailler ce chapitre avec mon psychiatre.
J'ai décidé de prendre un congé sans solde afin de me sortir de cette spirale de manipulation, ce que je ne peux faire en restant avec cette personne.
J'en ai parlé brièvement avec mon psy qui pense comme moi qu'après ce recul, je finirai pas avoir l'esprit un peu plus libre et qu'il sera plus facile de savoir de quoi je souffre exactement.
Depuis que j'ai pris cette décision, je me sens un peu plus légère, moins angoissée, moins prisonnière.
J'ai même réussi à diminuer l'anxyol. d'un 1/2 dosage sans pb.
Christine
Bonjour, ma maman est bipolaire et/ou maniaco-dépressive, il y a peu de différences entre les 2 maladies.
Ayant cotoyé cette maladie depuis toujours, tout ce que je peux te dire c'est d'essayer d'écouter ton entourage, de prendre tes médicaments quoiqu'il arrive, de ne pas avoir peur de parler si tu en ressens le besoin. Le plus important je pense c'est de ne jamais baisser les bras car même avec cette maladie tu peux avoir une vie \"normale\" (j'aime pas ce mot) et ne laisse jamais personne te dire le contraire. Je ne sais pas quel âge tu as, mais ma maman a 60 ans, j'en ai 30 et elle est l'heureuse grand-mère d'un petit garçon de 4 ans, malgré quelques crises assez difficiles elle a réussi à être une maman et je l'aime. Elle a eu beaucoup de chance de tomber sur un homme comme mon père qui malgré tout l'a aidée et aimée et l'a acceptée avec cette saleté de maladie.
N'hésite pas à poser des questions à ton psy, à faire des recherches. Bon courage à toi!
Si tu veux que nous en parlions c'est volontiers. J'ai 68 ans, je suis malade depuis 40 ans d'abord à bas bruit et maintenant à bruit assourdissant.
louis.milgram@neuf.fr
Je souffre de troubles bipolaires depuis 30 ans avec crise maniaque tous les 3 ans (courte) suivie d'une dépresssion plus ou moins longue. La première crise a été soignée par homéopathie (mais oui). J'ai fait une rechute 2 ans plus tard (arrêt du traitement). J'ai alors été mis sous lithium. J'ai fait une rechute toutes les fois que je croyais être guéri et arrêtais mes médicaments. En 2001, a eu lieu une grosse crise. J'ai passé plusieurs mois en HP. J'ai pris alors Dépakote au lieu de Téralithe et un antidépresseur (Effexor). La psychiatre qui me suit depuis m'a fait suivre par une psychologue et aller au CATTP où je pratique diverses activités. Je n'ai pas eu de nouvelle crise depuis. Avec ma compagne, nous sommes très vigilants et réagissons à la moindre alerte. JE N'OUBLIE JAMAIS MES MEDICAMENTS ET MENE UNE VIE CALME ET SAINE. Ainsi, je vis normalement malgré la maladie. Courage!
Moi aussi je suis Bipo.
Si tu veux contacte-moi, l'expérience des uns peut parfois aider les autres. Nous avons tous notre histoire.
Marilyn K.marymazel@yahoo.fr
connaissez vous l'association Argos 2001 ainsi que les différentes conférences organisées à paris et dans plusieurs villes de France? Un lieu de rencontre, l'Etoile polaire, permet à des personnes atteintes de ce trouble de partager des moments de détente et de loisirs.
Après avoir passé de nombreuses années à tenter de lutter contre des dépressions à répétition, j'ai été diagnostiquée bipolaire. Les traitements prescrits ayant plus d'effets secondaires gênants que de réelle efficacité, je suis sous antidépresseur simple, sans Dépakote ni lithium depuis plusieurs mois. Ma meilleure amie a abandonné tout traitement. Il n'y a pas de solution miracle, il faut avoir le courage d'en parler, avec les proches qui subissent nos sautes d'humeur de plein fouet et ont souvent du mal à comprendre. J'espère que ces quelques mots vont vous faire du bien. Ne plus se sentir seul à affronter cette maladie, c'est déjà un peu de soulagement. Amicalement. Dominique.
Je suis bipo type 2 1/2, ou cyclothymique avec des graves dépressions. Pendant presque toute ma vie j'en ai souffert. Aujourd'hui soignée et bien suivie je suis toujours malade (c'est pour toute la vie) mais j'en souffre plus.
A part mon thymorégulateur, en mon cas le Lamictal, une des choses le plus importantes dans la bonne évolution de ma maladie est l'éducation et l'information, qui m'ont aidée à mieux comprendre et gérer. On trouve un tas d'information sur le net, je dois conseiller Bipolaire Info dont Zzz, ou Marie, a parlé plus haut. Ceux qui veulent vraiment en savoir plus sur la maladie et discuter avec d'autres bipos ou leur entourage - faites un petit tour par là.
Bon courage à tous,
Clara
Bonsoir Marie-Claude,
Puis-je vous demander une précision ? Le médicament dont vous parlez est-il le Siroplex ou le Séroplex?
Mon psychiatre me le prescrit pour une dépression mais hésite une fois sur deux à me déclarer bipolaire.
Merci.
Quel que soit le type, je ne veux pas me reconnaître malade! Après avoir été en maladie longue durée trois ans, maintenant que j'ai repris mon boulot à plein temps et que \"j'assure\", pour moi, bien sûr, c'est la preuve qu'ils se sont tous trompés dans le diagnostic! C'est ce que je me disais jusqu'à il y a dix jours, j'ai senti la crise arriver. Je suis montée très haut pour mieux me casser la figure. Et je suis sous médocs!
Je vous souhaite à tous beaucoup de courage.
Je fais régulièrement des dépressions depuis longtemps.
Je crois que le psychiatre hésite à me déclarer bipolaire car il ne sait plus dans quelle catégorie me ranger afin de me donner les médicaments adéquats.
Peut-être espère-t-il que je trouve miraculeusement la réponse.
Les médecins m'ont souvent changé les traitements et j'ai l'impression de ne plus supporter moralement et physiquement les médicaments.
Moi je crois que mes changements d'humeurs trop variés ces derniers temps proviennent des médicaments et lui pense que je suis bipolaire.
Le Séroplex 10 mg était trop fort, la moitié paraît trop faible et j'ai envie de tout envoyer à la poubelle, ce qui serait évidemment catastrophique. Quoique...
J'abrège mon message car j'ai du mal ce soir à m'exprimer correctement.
A bientôt, Christine.
Je pense que cette \"peste\" de bipolarité nous poursuit/poursuivra à jamais . DONC IL FAUT VIVRE AVEC! Et, surtout, bien prendre les traitements qui nous sont prescrits. Sans hésiter, lorsque nous avons l'intime conviction que c'est inopérant à en parler au plus tôt avec notre psychiatre.. En plus de cela je présente des apnées du sommeil et des tremblements dits \"essentiels\" mais qui sont exacerbés par les médicaments que je dois prendre ET QUE JE PRENDS....
à tous vous lire,
courage,
Claude.
Diagnostiquée depuis 1999 et après diverses rechutes j'ai décidé de ne plus interrompre mon traitement régulateur de l'humeur.
Le résultat est probant et hormis mes proches personne autour de moi ne peut se douter que je suis porteuse de ce trouble.
Bon courage à toutes et tous.
Aujourd'hui est un jour \"avec\". Un petit mot pour ceux qui sont dans le creux pour vous dire qu'ici, sous les tropiques, il fait très chaud mais qu'il fait très beau! La vie vaut la peine d'être vécue (eh oui!).
Mes amitiés à tous!
Bon courage. Il ne faut pas désespérer. Il faut faire un bilan de soi et peut-être reprendre quelques médicaments et prendre du repos. Il ne faut pas non plus se couper du milieu, de l'entourage. C'est un rechute.
Bonjour,
Ma mère âgée de 79 ans est en \"dépression\" depuis le décès de mon pere: elle a peur (de la vieillesse) et refuse de vivre. Elle a fait de nombreux sejours en HP et est en maison de retraite medicalisée(ce qu'elle n'accepte pas). Elle a tenté tous les anti-depresseurs et anxiolytiques. Au départ soignée pour Alzheimer, depuis 2003 pour dépression: elle refuse de marcher, parler, manger (à certaines periodes), boire alors qu'elle est a 1 très bonne santé physique. Elle est agressive et indifferente à tout.
Actuellement, elle a 1 ou 2 jours par mois où elle est hyperactive, gaie, pleine de projets et fait tous les actes de la vie courante... La psy dit qu'elle est caractérielle et refuse la bipo... Or elle en presente certains symptomes. Que faire?