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6 réponses
Moi aussi, mon conjoint avec lequel j'étais depuis 18 ans s'est suicidé le 1er mai 2009. Malgré l'amour que nous lui portions, nos deux enfants et moi, la maladie a été la plus forte. Il ne nous reste plus qu'à essayer de comprendre, et de respecter.
Il faut savoir que quelqu'un qui se suicide c'est qu'il est malade et qu'il y a beaucoup de personnes malades qui meurent. Il faut accepter cette façon de mourir tout simplement. Ma soeur aînée s'est suicidée à cause d'une profonde dépression et je me dis qu'elle a bien fait. Elle ne souffre plus et ne fait plus souffrir son entourage; moi aussi je suis dépressive mais pas suicidaire et pourtant vous ne pouvez pas vous imaginer combien de souffrances atroces j'endure et je me souhaite la mort tout le temps, je me suis éloignée de ma famille pour qu'elle ne me voit pas quand je suis en crise.
Je connais une personne souffrant de troubles bipolaires elle est tout le temps en souffrance ainsi que tout son entourage. Donc courage et soyez positifs en vous disant qu'elle a fini de souffrir. En revanche rappelez-vous d'elle, de comme elle était avant la maladie.
Malheureusement il arrive que l'on ne puisse rien faire pour aider celui qui souffre de troubles bipolaires. La maladie est parfois plus forte que notre propre force, c'est ce qu'on appelait dans le temps la maniaco-dépression, un mot qui fait peur à l'entourage et vous vous retrouvez souvent seule pour lutter. Je lutte moi-même contre ces troubles depuis le suicide de mon frère il y 20 ans que je me bats contre les troubles bipolaires, les graves dépressions, les addictions et l'anorexie et personne ne peut comprendre ce que c'est pour eux. Il y a toujours un moyen de s'en sortir mais n'ayant pas l'aide de celui que j'aime je me laisse couler doucement, calmement, comme si c'était la seule solution, comme si j'avais enfin compris qu'il n'y a rien d'autre à faire. Je n'ai plus envie de lutter. Vous n'y êtes pour rien, il ne faut pas culpabiliser: la responsable c'est la vie sous une mauvaise étoile et une personne tellement plus sensible qu'elle ne peut faire face à cette souffrance.
Mon fiancé avec qui j'étais depuis 2 ans souffrait du trouble bipolaire. C'était un garçon avec des qualités humaines incroyables : il était d'une grande dévotion à l'égard des autres, toujours prêt à rendre service, extrêmement attentionné envers moi, il m'a couvert d'amour et je lui rendais tout autant. Seulement sa maladie est revenue en avril dernier. C'était devenu insupportable et il a décidé d'en finir. Il avait 28 ans...
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Chère Francine tu sais je comprends ta souffrance mais pourtant je sens que tu es quelqu'un de bien alors d'où vient toute cette dévalorisation de toi, tu me paraîs pourtant réfléchie mais tu as des idées noires cela me fait toujours mal de voir les autres souffrir et d'extérioriser avec des mots, on a le droit d'en vouloir à soi même mais c'est surtout à la vie qu'il faut en vouloir. Alors pourquoi la laisser gagné par la mort, c'est dur de se réveiller avec des pensées négatives mais je lutte je ne sais comment mais je lutte alors lutte avec moi bisou très sincère pour toi.