La trichotillomanie

Résolu/Fermé
nandy - 14 août 2009 à 16:01
 Utilisateur anonyme - 16 févr. 2021 à 19:49
J'ai 25 ans et cela va faire 18 ans que je m'arrache les cheveux c'est un problème qui me bouffe et me pourrit la vie, je n'ose pas en parler a mes proches. J'ai des périodes où je recommence à me les arracher, ce n'est plus une vie. je suis par conséquent complexée par mes cheveux, je porte des bandanas. J'ai tout tenté pour arrêter mais je crois qu'il serait mieux d'en parler avec des personnes qui ont le même problème que moi. A bon entendeur salut.

62 réponses

bonjour vanille,
moi aussi j'ai essayé le bonnet le foulard... mais au bout d'un moment ma main se retrouve sous le bonnet !!!
la je mets des scotch et ca marche d'habitude je tire entre 30 et 50 cheveux par jours et depuis que je n'en tire plus (peu etre 2 ou 3) j'en suis fiere et je me sents mieux de me dire que je ne tire plus mes cheveux.
moi aussi je vois le psy mais bon j'y crois pas trop la semaine prochaine je fais faire une seance d'hypnose éricsonienne j'espere avoir des résultats.

bon courage
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bonjour moi aussi je fait sa je continue et sa commence a ce voir sa fait des trou donc bientot je devrai mettre un bonnet jaimerai parler avec ceu qui son comme moi sa maiderai vachemen je ne compren pa pk je fai sa
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Bonjour a tous, je lis vos messages et je dois avouer que ça me fait du bien de me sentir moins seule ! J'ai 20ans et ça fait 6ans que je m'arrache les cheveux. J'ai mis du temps à voir un psy, ça n'a pas été très utile pour moi. J'ai pris bcp d'anti dépresseur et pas mal de cachets en tout genre, ce qui m'a complètement détraqué. Mes cheveux allaient un peu mieux du coup j'ai pensé être guérie ... mais non. Et j'ai recommencé encore, et encore, et encore ... ! Cette maladie me fait énormément souffrir. J'ai porté 2 perruques différentes, des bandanas, des foulards ... et je sais que mes proches, ma famille, mon copain et mes amis souffrent pour moi également, mais l'envie de me tirer les cheveux est toujours plus forte. Cette sensation de soulagement, de tranquillité, d'apaisement quand je me les trifouille ... je me fais du bien en me faisant du mal. J'espère trouver un jour la force et la volonté d'arrêter de me torturer. Me sentir enfin libre et féminine. Pouvoir enfin pousser la porte d'un salon de coiffure sera signe que j'ai gagné cette bataille face à cette putain d'obsession.
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Bonjour j ai 38 ans, je m arrache les cheveux comme vous depuis des années mais je suis incapable de dater, certainement depuis mes 20 ans. Sous anxiolytiques et antidépresseur ça allait mieux mais seulement lorsque j étais en vacances. Lorsque le travail reprend ou les inquiétudes qu elles soient petites ou grandes, je recommence. Il y a quelques jours je me suis enfin décidée à pousser la porte d une psychiatre. Elle a changé mon traitement et ne m à écoutée qu un quart d heure. On verra lors du 2ème RDV mais je suis septique (impression d une pompe à fric). Je reste avec ce problème , ce mal être, cette dépression qui m est diagnostiquée mais que je cache, tout le monde pense que j ai une baisse de moral passagère. Je me néglige côté coiffure car j ai honte de montrer mes cheveux à un coiffeur. Lorsque j y vais, je suis contenté et souvent je cesse de me tortiller les cheveux pendant quelques jours mais c est très bref. Mon conjoint ne semble pas comprendre qu il s agit d une maladie. Ça l énerve : il ne supporte pas mais pourtant ça me fait tellement de bien sur le coup. Je veux changer de vie, de profession mais j ai peur. Je me dis que le mieux serait de créer ma propre entreprise mais dans quoi en cette période de crise et avec quel argent ? Je vous souhaite à toutes bon courage, je compatis mais je n ai pas de solution pour le moment.
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Bonjour, je suis assez étonnée de voir qu'il y ait pas mal de personnes qui souffrent de cette maladie... Eh bien, j'ai souffert de celà durant qqs années, à l'âge de 9 ans et je me suis retrouvée avec un gros trou sur ma tête, je le savais et pourtant, je continuais, c'était plus fort que moi... J'avais d'abord commencé à m'arracher les cils et ensuite les cheveux que j'avais plaisir à sélectionner...
J'ai toujours été timide, réservée, je ne parlais pas beaucoup et évidemment, ça n a rien arrangé...j'avais également un complexe d'infériorité...Je me suis mise à bégayer quand je devais prendre la parole.
Mais je dois dire que c'est grâce aux photos où j'ai pris vraiment conscience de ce que j'avais fait! Et l'arrêt ne s'est pas fait directement mais j'ai commencé à diminuer et puis, j'ai fini par arrêter... J' ai parfois recommencer mais juste avec qqs cheveux. Aujourd hui, je ne m'arrache plus les cheveux mais je dois dire que j'ai souvent la main dans les cheveux...
Je n'ai jamais trouvé la cause, par contre, je suis certaine qu'un choc émotionnel en est l'origine, le manque de confiance en soi, manque d'affection aussi...
Donc, oui, il est possible de s'en sortir mais il ne faut pas attendre le gros trou pour réagir...comme moi...
Mon regret, c'est de ne pas avoir consulter un psy à ce moment là, celà m'aurait sans doute aidé... Courage!
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Bonjour,
J'ai 21 ans, j'ai commence a m'arracher les cils a 12 ans environ, puis les sourcils, aujourd'hui la barbe. Lorsque je suis bien occupe, que j'ai le sentiment de faire quelque chose d'utile et que j'aime alors j'arrête. Parfois ces bonnes periodes durent des mois, et je me dis c'est termine ! Mais malheureusement non, meme si je vais mieux qu'avant, j'en arrache moins.
Je crois que c'est de la faiblesse mentale, engendree par quelque evenement sapant la confiance en soi, mais j'ai toujours bon espoir que j'arreterai de me mutiler un jour ou l'autre, il faut trouver la force en soi je pense.
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Il faut essayer le 'Trich Stop System' - l'huile est genial. Malheureusement c'est en anglais, mais l'huile vaut la peine, et j'ai vu un livre en francais par la meme auteur...ca ma beacoup aider d'arreter...www.trichotillomaniastop.com
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oh - j'ai oublie de dire - le lovre s'appele 'comment arreter d'aracher les cheveux' de Amy Foxwell - je l'ai vu sur amazon....
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Bonjour, à toutes.

En lisant tous vos message cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas.
J'ai 24 ans, et je suis trichotillomaniaque cils depuis environ 15ans. C'est en me penchant sur ce mon cas que je trouvais anormale que j'ai découvert que c'est une maladie. J'ai jamais osé en parler autours de moi puis dire ca comment? j'arrache mes cils depuis que j'ai 6,7 ans. pas evident sans être passé pour folle.
je ne vie pas avec cette maladie mais, c'est elle qui vit avec moi. Mon fiancé avec qui je suis depuis un peut plus de 2ans c'est lui qui m'en à parler le 1er suite à un accident de la route que j'ai eu, l'airbag s'est déclanché. Il à cru qu'il m'avait bruler quelques cils mais, je lui ai dit que c'était tous autre chose. contrairement à ce que j'aurait crut il ne m'a pas juger il m'aide beaucoup à essayer de me changer les idées mais, ce n'est pas suffisant. je souffre beaucoup de cette situation moralement j'en suis même arriver à supprimer les miroirs parceque je ne supporte pas mon image. j'evite de sortir parceque j'ai peur du regard des autres peur, d'être jugé, critiquer.
C'est une maladie qui me grinotte tous les jours un peut plus je suis fatigué moralement de ne plus pouvoir vivre comme tous le monde j'ai tous essayé pour chassé cette manie mais, les crises gagnent toujours aprés chacune d'entre elles je pleur de déespoir, colère et culpabilité. Elle ne veut pas se détacher de moi. je suis à bout au plus le temps passe au moins j'ai de patience.
SVP? avez vous des solutions ? courage à toutes.
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Bonjour à toutes et tous !
Que de souffrances !
soyons solidaires !
Moi aussi , je suis une trichotillomane confirmée depuis que j'ai environ 15 ans et j'en ai 42 aujourd'hui.
Je n'ai jamais arraché que les cheveux; jamais rien d'autre. et de me dire que j'ai passé toutes mes années de jeunesse sans jamais avoir été coiffée comme les autres , fémininement , c'est affreux ! On a vraiment le sentiment d'avoir gâché sa vie et sans compter que cela détruit le peu de confiance en soi que l'on a !
Battons-nous ensemble contre cette maladie! J'ai été très touchée par les jeunes personnes qui ont écrit sur ce blog; il ne faut pas les laisser errer seules dans la nature avec ce malaise!
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Ploufinette Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 3 avril 2013 Statut Membre Dernière intervention 12 mai 2013 8
Modifié par Ploufinette le 12/05/2013 à 22:55
Coucou à toutes ,

vous encourez également le risque du : trichobézoard et lá, c'est l'operation en URGENCE!!
Pourquoi ne pas essayer un peu de sophrologie pour vous detendre..
.
Douce soirée.

Si votre question est résolue : merci pour les autres de l'indiquer pour eux...^^^
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nomillia Messages postés 1 Date d'inscription vendredi 13 septembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 13 septembre 2013
13 sept. 2013 à 21:52
Bonsoir,
je tiens à me présenter, j'ai 40 ans aujourd'hui même si j'en paraît 30 et j'ai surtout souffert de ce trouble à partir de l'age de 8, 9 ans jusqu"à 16 17 ans. je suis considérée par mes proches et anciennement par mes professeurs comme une personnes sensible et extrêmement intelligente et réaliste peut être trop d'ailleurs....ce trouble m'a pourri la vie pendant de nombreuses années et je voudrais aider les personnes qui en sont atteinets. Cela c'est terminée lorsque j'ai quitté l'enfer que je vivais avec mes parents. En effet mon père étant un alcoolique qui faisait régner un climat de terreur dans la maison et je pense que c 'est là l'origine de mon trouble. Si cela peut aider quelqu'un je serais dès plus satisfaite...je pense également que cela résultait d'un manque affectif et de protection que tout enfant à besoin. En effet ma mére qui me voyait comme le centre du monde étant un enfant unique était incapable de me protéger où de me conseiller contre les alèas de la vie et je devais me débrouiller seule contre les attaques exterierieures...Maintenant je pense que cela m'a rendu plus forte ayant subie de nombreuses moqueries dans mon enfance et qu'aujourd'hui j'ai de beaux cheveux longs et bouclés ce qui me vaut que des compliments...Vous devez trouver la cause de votre trouble et le fuir et tout ira mieux....à bon entendeur...
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shoup Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 21 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2013
21 nov. 2013 à 15:08
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai moi aussi été victime de cette terrible "manie" pendant plus de 15 ans... J'arrachais plusieurs cheveux, tout les jours, il n'y avait pas un jour sans que je le fasse; et en plus je les mangeait. Au lycée j'avais carrément des trous dans les cheveux, d'énormes trous que je ne pouvait dissimuler; ça n'a pas été facile à vivre... je suis également de tempérament anxieux, avec manque de confiance en moi, je stress énormément et des fois pour pas grand chose! Dans ma famille tout le monde était au courant, parce que impossible de le cacher, mais totalement incomprise... mon père, pensant bien faire, me donner des (petites) claques sur les mains ou la tête chaque fois qu'il me voyait faire... J'ai moi aussi essayé plein de choses: me mettre un bonnet, mettre des gants, mettre des bouts de scotch au bout de mes doigts, mouiller mes cheveux, couper mes cheveux très très courts, faire un suivis psy, mais rien n'y a fait... J'ai longtemps espéré avoir LE déclic qui me fasse arrêter: lors de ma 1ére grossesse, me sentant enfin accomplie je me suis dit que ça passerait mais non, quand ma fille a grandit, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je le fasse sinon elle ferait pareil mais ça n'a pas marché non plus, lors de ma 2nd grossesse toujours pas de déclic... le déclic je l'ai eu il n'y a pas longtemps en relisant des témoignages dans lesquels je me suis reconnue: une dame disait qu'elle serait bientôt chauve (et j'en prenais la voix), une autre disait qu'elle se mariait bientôt et qu'elle ne savait pas comment faire avec ses cheveux (et je me marie l'an prochain), et enfin une autre qui disait très justement que nous sommes prisonniers de ces pulsions... et la LE déclic! Je me suis dit qu'il fallait que je réagisse, et surtout que je ne voulais pas être prisonnière de quoi que ce soit!!!! Ça fait maintenant plus de 2 mois que je n'ai pas touché un cheveu, et c'est un véritable exploit pour moi, plus dur que d'arrêter de fumer (et je parle en connaissance de cause!) mais même s'il y a des jours très difficiles nerveusement, je tient le coup et il est hors de question que je recraque! Alors tout ça pour dire que arrêter c'est possible, on m'aurait dit ça il y 3 mois je n'y aurait pas cru, et pourtant... Alors je vous souhaite BON COURAGE à tous dans cette épreuve et vous souhaite d'avoir LE déclic!
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hxwrmx Messages postés 2 Date d'inscription vendredi 11 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 11 juillet 2014
11 juil. 2014 à 21:31
J'ai 17 ans, je ne vis plus, cette maladie me tue de l'intérieur j'ai pourtant tout essayé, aidez moi..
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vio13 Messages postés 1 Date d'inscription lundi 14 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 14 juillet 2014
14 juil. 2014 à 23:10
bonsoir Nandy,
idemn pour moi je suis atteinte de cette fichu maladie qui me pourri la vie, depuis mes 10 ans (jen ai 27 ) mais pour ma par je m'arrache sourcils et cils .
j'ai vu plusieurs docs , sans succès !!! j pense essayer l'hypnose .
Quelqu'un a déjà essayé ?
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hich25 Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 17 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 17 juillet 2014
17 juil. 2014 à 06:36
bonjour a tous, Hicham:
je viens de me rendre compte que je suis touché par cette maladie c un ami qui a fait des recherche sur le net parce quil me voyait tous les jours en train de m'arracher les cheveux,il ma envoyé un lien sur le net et franchement ca ma fait flipé, quand j'avais entre 6 et 12 ans, je m'arrachai les cheveux je les tournai jusqu'á ce qu'il brule ou tombe, je me souviens que mon professeur m'avait meme puni a cause de ce toc. Moi je le faisais souvent quand je devais réfléchir, ou quand jetais stressé, angoissé ensuite j'ai arreter pendant des années. aujourdhui jai 29 ans j'ai du reprendre une formation de 8 mois et voila que ca reprend ca me démange, je commence a perdre des cheveux et ca commence á ce voir et en plus j'ai un autre tic depuis des années avec ma bouche je fais des truc chelou. je commence á m'inquiéter je v voir le médecin á la premiere heure. Je vous dirai ce qu'il ma dit.
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moisabrina Messages postés 1 Date d'inscription mardi 22 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 juillet 2014
Modifié par joraline le 22/07/2014 à 01:25
Bonjour,
J 'ai 27 ans et j ai ce toc depuis l age de 14 ans ca fait donc 13 ans que ce toc me.gache la vie j'ai tous pour etre heureuse j'ai deux enfant magnifique un mari formidable nous venont d'acheter ..
J 'ai essayer psycologue psyco therapeute hypnose eryksionienne etc.. et rien na marcher je peut plus me regarder dans le miroir je souffre enormement j'ai honte de moi .je me renfermesur moi meme et sa a un.impacte sur ma vie de couple je reve de.trouver la voie de la.guerrison car jen peu plus ces pas une vie suede sortir avec des foulard bandeau perruque etc... de passer 3 heures a se coiffer pour essayer de cacher les trou :'( j'aimerais parler avec des gens qui souffre comme peut etre sue l'on arriverais a se motiver
***@*** Supprimée par la modéréation
Bon courage a tous ce et celle qui souffre de ce toc qui ns gache la vie
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J'ai 24 ans, je suis une jeune femme, et je suis trichotillomane depuis la petite enfance, de la maternelle à la fin du primaire c'était mes cils : des rangées entières, puis à 10 ans et ce pendant plusieurs mois mes cheveux jusqu'à avoir un trou en haut du crâne ce qui a provoqué la remarque désobligeante d'un petite fille et déclic j'ai arrêté du jour au lendemain les cheveux... pour mieux continuer sur les sourcils depuis collège à aujourd'hui. Il y a deux mois après 14 ans sans avoir arraché un seul de mes cheveux (préférant les sourcils), j'ai recommencé mettant de côté les cils et sourcils (car quand je m'attèle à ce "travail" je ne me disperse pas sur une autre zone du corps). Pendant plusieurs mois j'arrachais même les moustaches de mon chien pour me soulager, et je me suis forcée à arrêter me rendant compte de la torture que je lui infligeais, j'ai vraiment honte. Quand j'étais avec mon petit copain c'était une, joie pour moi de lui arracher à la pince les poils du torse et ceux qui dépassent des narines et ses quelques petits cheveux blancs. Depuis un an, je fais une obsession sur le bulbe du poil et depuis quelque temps je mange le bulbe avant de jeter le poil. Avant j'arrachais et je jetais le cheveux sans aucun intérêt pour ce dernier, maintenant c'est différent je joue avec le poil avant de m'en débarrasser.
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ninoussti Messages postés 1 Date d'inscription mercredi 23 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 23 juillet 2014
23 juil. 2014 à 20:42
Bonjour à tous, j'ai 22 ans et voilà 11 ans que cette maladie me bouffe la vie. De dépressions en consultations chez le médecin, ces derniers temps, elle me pousse carrément au suicide.
Je suis étudiante, je vis seule loin de ma famille (qui ne savent pas pour la tricho d'ailleurs) et je pense que j'ai besoin d'en parler, à des personnes qui sont dans le même cas que moi.
Je me tourne donc vers vous pour savoir s'il existe des groupes de parole pour cette maladie sur Paris ou en Ile de France.
Merci d'avance
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Ninoussti, je crois que la trichotillomanie à une niveau de grande souffrance est associé à des souffrances psychologique et elle se soigne d'une part avec un traitement médicamenteux qui génère plus de molécules que les tricho ne produisent qu'en peu de quantité et d'autre part par la thérapie. Je m'explique, j'ai rencontré le docteur Hantouche à Paris psychiatre spécialiste des troubles lis à l'angoisse et au TOC car j'ai un spectre bipolaire, c'est à dire je ne suis pas bipolaire pure et dure mais je suis à la frontière entre le profil dépressif chronique et bipolaire (en me côtoyant au quotidien personne ne pourrait le savoir car je parais somme toute équilibrée) j'ai donc un traitement très peu dosé (le minimum) en lithium et séroplex qui permet de stabiliser mon humeur. Le docteur m'a expliqué que des petits enfants de 2 ans sont amenés en consultation pour la tricho car c'est souvent biologique, une partie du cerveau produit moins de molécules que chez d'autres personnes, on a un terrain biologique et souvent héréditaire propice à la tricho et au TOC en clair.

La tricho est étroitement liée à la bipolarité (qu'elle soit légère ou lourde). Il m'avait donné un médoc pour arrêter mes épisodes de tricho car le seul frein dans ma vie c'est que c'est moche mais ça ne me fait plus souffrir car j'ai fais un travail sur moi pour me foutre du regard surpris, moqueur, gêné ou dégouté des gens et toujours m'adresser avec le sourire aux personnes, ce qui relativisent leur réaction car "désarmé" par ce sourire sincère et sympathique. Mais comme je prenais ce médoc le matin je m'endormissais en cours. Et vu que j'ai un traitement (lithum et seroplex) je ne voulais pas rajouter en plus ce médicament si ce n'est pas tellement nécessaire, car je vis bien ma tricho au quotidien. Si je suis décomplexé c'est parce que je fais une thérapie depuis deux ans avec une psychologue clinicienne et le plaisir instantanée que me procure le fait de m'arracher les cheveux ou les cils ou sourcils puis la fierté de trouver un cheveu avec un "beau" bulble que je mange (la perception de la beauté est propre à chacun ;) je ne le compense pas avec autre chose dans ma vie. Le docteur hantouche m'a expliqué que ça réveil une partie du cerveau qui peut être ravivé par la pratique d'un sport (je n'en pratique aucun aucun mais quand je suis stressé je joue du pipeau ça occupe mes deux mains mais ça ne m'empêche pas d'arracher mes cheveux à un autre moment) ,compense la trichotillomanie car notre cerveau fonctionne à 200 cent pour cent et quand on est en manque d'activité le fait d'arracher de poils nous détend et ça stimule des "décharges électriques dans le cerveau comparable à l'endorphine que le sport procure).

La tricho c'est aussi un dépouillement de soi comme certains animaux le font avec leur plume (perroquet), leur poil (chiens, chats) ou entre eux mammifères comme les singes pour se détendre et écarter un angoisse, c'est une mue en quelque sorte. Bien sûr ma mère est hystérique quand elle me voit arracher mes chveux ou mes sourcils et n'ose plus regarder le petit trou sur le haut de ma tête, avant j'appréhendais énormément ses réactions à la vue de mon manque de poils mais maintenant je m'en fou! C'est mon corps et je prends du plaisir à arracher mes cheveux, mes sourcils et mes cils (j'efface les "traces" de mon passage sur le canapé du salon et hop la touffe de poils est jeté à la poubelle). Aussi j'explique avec une certaine excitation ce qui me plait dans le fait de sentir le poil sortir d'un coup du follicule pileux.
En étudiant un livre d'anatomie j'ai vu que dans le derme à proximité du follicule pileux se trouve des nerfs et ils sont relié au cerveau donc j'en déduis que quand on arrache un poil ça provoque un décharge au cerveau de bien être comme des endorphines :) C'est pour ça qu'on a envie de recommencer pour retrouver la même sensation! C'est une addiction.

Adolescente, avec deux de mes copains je leur interdisais de me regarder le matin sans ma ligne de sourcils faite au crayon (je nommais ça mon camouflage ;) lors du réveil, je gardais précieusement un crayon et un miroir à côté de moi. Et garde à ce qu'ils ne ferment pas les yeux au moment où je me "camouflais"! Puis, à 24 ans, après un travail sur moi et la découverte de ma foi catholique, 3 ans plus tôt, j'étais avec mon ex copain complètement décomplexée! Je lui ai raconté que j'étais tricho et que je continuerai à m'arracher les sourcils, les cils. Il a trouvé ça bizarre mais il me trouvait belle et attirante même sans mes sourcils :) Et je lui arrachais même des poils de nez, ceux du torse et je faisais sa ligne de sourcils ^^

Surtout si j'ai un conseil à de te donner Ninoussti à mon niveau c'est de ne pas t'isoler, tu peux avoir un vie sociale, amoureuse et professionnelle comme tout un chacun car ce n'est pas une barrière ou un honte la trichotillomanie, ça fait partie de toi, de nous, et il faut mieux vivre avec que de vouloir la rejeter. C'est ta meilleure ennemie. Regarde, hier je suis allée chez le coiffeur, la dame avait commencé depuis 15mn à me couper les cheveux et hop en tombant sur mon trou en haut du crâne au dessus elle a été surprise et a dit "oh vous perdez vos cheveux!" j'ai répondu tranquillement "oui oui c'est un petit soucis en ce moment" et hop on a repris notre conversation normalement sans aucune gêne 5 secondes après. Je n'ai pas eu besoin de me justifier de quoi que ce soit et je suis repartie avec un belle coupe!

Prends soin de toi.
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Je pars pendant un semaine en vacances et ce, sans accès internet. Donc je ne serai pas active sur le forum jusqu'au samedi 2 aout. A bientôt!
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Bonjour
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faqher70 Messages postés 1 Date d'inscription dimanche 10 août 2014 Statut Membre Dernière intervention 10 août 2014
10 août 2014 à 01:54
Bonjour

J'ai 17 ans , et moi aussi je m'arrache les cheveux depuis septembre dernier , en effet , je venais de me faire virer de mon école pour des succession de remarque sur le bavardage. Je venais d'avoir 16 ans , et j'avais perdu tout mes amis , apres avoir demandé a mon ancienne école qu'il me reprenne , ils ont refusé et m'ont dit que j'aurais du m'excuser en juin , a partir de la , ça a été un cauchemar , pendant un an , je n'ai fait que ça , et ma famille me disait que ça se voyait , lorsque je venais a parler a quelqu'un que je venais de rencontrer , je voyais que cette personne regardait mes cheveux qui avait pris une forme bizarre. En fin de compte , j'ai raté mon année scolaire , et maintenant , je me suis rasé complètement , c'est bien triste a mon âge ...
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Bonsoir faqher70, j'ai déjà pensé à me raser les cheveux mais pas à cause de ma tricho mais parce que je voulais me punir de ne pas me sentir aimée et de me sentir une moins que rien. Je te suggère d'aller au cmp de ta ville et de rencontrer une thérapeute pour qu'elle t'aide à comprendre d'où viennent tes pulsions autodestructrices, quand tu auras identifier leurs origines tu pourras commencer un travail sur toi même. Je viens d'arrêter ma tricho des cheveux il y a deux semaines que je recommençais frénétiquement depuis deux mois, quand je me suis fais une coloration pour cheveux j'ai vu mon énorme trou au dessus du crâne et ça m'a fait à nouveau un déclic pour stopper net. Pourtant je vis en ce moment un gros chagrin d'amour, donc c'est quand même possible d'arrêter dans l'épreuve. Ce qui m'a aidé aussi c'est d'en parler sans complexe à ma famille et à mes amis les plus intimes. Quand je suis partie avec ma famille la semaine passée, mes neveux et mon frère me disaient de façon automatique "tes cheveux" dès que je touchais mon crâne et que je ne m'en rendais pas compte, ça a réduit considérablement la tentation puis j'ai eu le déclic quand j'ai voulu me faire belle avec ma coloration "maison". Mais bon je compense par les sourcils alors l'un dans l'autre c'est quand même préférable.
Bon courage à toi.
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Hier soir j'ai eu une crise de tricho aïgue et j'ai maintenant un gros trou au centre de mon cuir chevelu :( J'ai arraché les pousses de 4 cm que j'avais laissé repousser depuis 3 semaines. Cela fait 3 nuits que j'ai repris ma tricho. Je sais pertinemment que même si on me rasait les cheveux je trouverai le moyen de me les arracher donc c'est inutile et moche. Comme j'ai les cheveux épais et que mon trou est localisé au centre, j'ai rabattu mes cheveux pour le recouvrir et ma raie est dorénavant du côté gauche. J'ai repris ma tricho des cheveux depuis que je continue la rédaction de mon mémoire qui est un stress plus important que ma récente rupture amoureuse.
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J'ai sauté le pas et je me suis fait raser la tête, ça fait un look plutôt ethnique :) et pour favoriser la repousse des cheveux arrachés au milieu du crâne j'ai acheté un spray en pharmacie,. En attendant que les bulbes se reforment je raserai la repousse pour égaliser.
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houria26 Messages postés 2 Date d'inscription mardi 19 août 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 août 2014
19 août 2014 à 20:26
Bonjour, je suis atteinte de la même maladie, j'ai 51 ans et je m'arrache les cheveux depuis l'âge de 17 ans. Quand je révisais pour mon bac, tous mes livres étaient plein de cheveux. Je choisi le cheveux à arracher selon la texture. présentement, je suis presque chauve en avant, mon front est rendu très dégagé, je n'aime pas sortir ni avoir une vie sociale parce que j'ai honte...je porte tout le temps une bandana pour cacher les trous. je me rappelle quand j'étais jeune, j'ai mis du sparadra autour des doigts, j'ai porté des gants, je me suis mise à tricoter, j'ai même utiliser une lame à raser pour blesser le bout des doigts. J'essaye de me contrôler mais rien à faire. Même au bureau, mes collègues se sont rendu compte, et dès qu'ils voient ma main s'approcher de mes cheveux, il me font signe d'arrêter, ça me complexe, mais je n'arrive pas à arrêter. Mon mari me chicane quand il me voit, je suis rendu que j'arrête dès que je ressens qu'il s'en vient bien sure avant qu'il me voit. j'ai acheté des perruques mais je les ai pas encore portées. Je porte des postiches en forme de frange en avant ou bien je porte des bandanas sans ces deux choix, je ne peux pas sortir de chez-moi. Je me rappelle quand j'étais à l'université, je choisissais toujours les sièges en avant dans l'amphi, après le cours, les étudiants me disaient : on dirait que tu as un encrier sur la tête d'où tu vas tout le temps chercher de l'encre avant de continuer l'écriture. ça me fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule à vivre cet enfer et j'aimerais bien être en contact avec des personnes qui souffrent du même toc que moi. NB, j'ai su qu'il y a des personnes qui avalent ces cheveux arrachés, ce n'est pas mon cas, je l'arrache, je le passe entre mes doigts pour ressentir la texture et le bonheur. Quand mon mari est à côté de moi, je m'amuse à caresser ses cheveux sans les arracher ça m'amuse et j'aime le faire ça occupe mes doigts....
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Bonjour Houria26,

Je choisis aussi les cheveux selon la texture et localisé au centre de mon crâne car c'est à cet endroit du cuir chevelu que je ressens le plus de sensation quand les poils s'arrachent.
Depuis peu mon objectif non avoué est d'arracher des cheveux avec des bulbes bien gros, je m'amuse à sentir le froid qu'ils dégagent sur mes lèvres et je croque le bulbe en laissant de côté le reste du cheveux (comme si ça allait me donner "une force" bizarre). Ma petite victoire c'est qu'hier je n'ai pas arracher mes cheveux, j'ai préféré mes cils et quelques "bourgeons" de sourcils (car je n'ai plus de ligne de sourcils, ceux qui repoussent je les arrache continuellement). Vu que l'ilot de mon manque de cheveux très visible est localisé au milieu du cuir chevelu et que j'ai beaucoup de cheveux et qu'ils sont épais, je me coiffe de telle sorte à ce que dans ma vie sociale on ne puisse pas remarquer le problème, et pour mes sourcils je fais une ligne de crayon châtain. En fait quand je suis parée de mon camouflage on dirait une jeune femme somme toute commune, mais le soir quand je me démaquille donc sans sourcils et que mes cheveux se replacent et que je vois mon énorme trou, je vois bien qu'il y a un problème de mal-être profond. J'ai repris les cheveux après 14 ans d'abstinence quand j'ai eu mes examen de partiels en juin puis j'ai arrêté pendant 3 semaines, et j'ai repris ce rituel quand j'ai repris la rédaction de mon mémoire.
Se tirer les cheveux est une expression qui signifie qu'on essaie de trouver une solution à un problème et pour nous c'est au sens figuré comme au sens propre.
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houria26 Messages postés 2 Date d'inscription mardi 19 août 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 août 2014
20 août 2014 à 18:58
Bonjour Nina26 et merci pour votre courriel. Moi, je ne mets pas le cheveux arraché dans ma bouche, je joue avec entre les doigts pour ressentir le gros bulbe et la texture du cheveux poreaux que je viens d'arracher après je le jette et vais chercher un autre etc. mon problème est que mes cheveux ne sont pas très fournis et je ne peux pas cacher mon défaut avec une coiffure car j'arrache en avant au tempes et au front et j'avance, mon front est rendu très dégagé et très large et grand. Donc, je porte une bandana en avant et je monte un chignon en arrière et même avec ça, il m'arrive d'arracher entre la bandana et le chignon, sinon, je pousse la bandana vers l'arrière et j'arrache mes cheveux. je n'arrache les cils ou les sourcils car les poils n'ont pas la même texture, ils sont fins et lisses donc, le fait de les arracher ne me donne aucun plaisir. Avec un pince, j'arrache les poils des oreilles de mon mari, lui il aime ça par exemple car je m'occupe de lui. Quand je trouve un fils poreux je joue avec entre le doigts pour sentir et je peux jouer avec pendant des heures avant de le jeter. Quand je sort pour aller au travail, je porte une frange pour cacher mon front dégarnie, et là je n'ai pas accès aux 3 poils sur un caillou qui me reste en avant. mais pour compenser, je vais chercher les cheveux entre la frange et le chignon mais après avoir arraché quelques cheveux de cet endroit je fini par avoir mal.
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En effet, quand on arrache dans une zone ciblée le sang monte à ce niveau et du coup ça fait mal. J'arrache aussi les poils de nez qui sortent des narines de mon copain et à la pince je m'occupe des poils des tétons et je joue avec ses cheveux et n'arrache que ceux qui sont blancs. Lui aussi il aime que je m'occupe de lui comme un bébé sauf pour le nez mais il se laisse faire. Le matin quand je ressemble à "fantomas" sans mes sourcils ils s'en fiche. Ça fait deux soirs où je n'ai pas arracher de cheveux, je pense que c'est en lien avec mes travaux universitaire qui me stress particulièrement que j'ai repris ma tricho des cheveux car habituellement je ne m'occupe que de mes sourcils et de mes cils. On a des terminaisons nerveux dans le derme à proximité des follicules pileux c'est ça qui fait du bien (ou mal pour les non tricho) quand on arrache un poil, ça transmet un message au cerveau et ça créer des endorphine similaire au sport. C'est pourquoi c'est une addiction, et une addiction révèle souvent un mal-être plus profond. Surtout la tricho car on s'attaque à notre image physique et donc notre image sociale.
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Comment ton mari perçoit ta trichotillomanie? Que ressent-il quand il te vois t'arracher les cheveux ou après une crise? Il te trouve toujours belle et désirable? Il ressent un malaise ou au contraire il n'y prête plus attention? Te sens tu féminine malgré le manque de cheveux? Comment tu vis ta tricho au quotidien?
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Pour m'aider à ne plus avoir de pulsions de tricho je vais faire quelques séances d'acupuncture dans un dispensaire spécialisé en médecine douce. C'est pour stimuler ma fontanelle car c'est à cet endroit où j'arrache le plus de cheveux.
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Bonsoir.

Je m'appelle Lucie, j'ai 13 ans.
Pour moi ça concerne les cils.
Cela doit faire à peu près 6 ans que je suis atteinte, et ça me gâche la vie, cette après-midi j'ai eu une très grosse crise, résultat, je n'ai pratiquement plus de cils sur la paupière supérieure droite. A chaque crise, je me sens très mal, j'ai honte et je ne cesse de me demander pourquoi je suis comme ça. Je lis beaucoup d'article sur la trichotillomanie.
Quand j'ai commencé, je n'essayais pas de me cacher car j'étais petite, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, et à mes débuts, je ne faisais pas que les cils, je faisais aussi les sourcils, mais j'ai arrêté d'un seul coup, je ne sais pas comment, mais malgré tout j'ai continué à m'arracher les cils.
Ma famille ne comprenait pas pourquoi je faisais ça, ils ne savaient pas que c'était une maladie, et moi non plus je ne le savais pas, du coup je ne pouvait pas en parler.
Il n'y a pas très longtemps, j'ai réussi à en parler à une amie, au début elle ne comprenait pas vraiment mais maintenant je lui en parle et elle essaye de m'aider, elle ne me juge pas.
Mais je voulais quand même essayer de trouver des personne qui sont dans le même cas que moi, des personnes qui peuvent réellement comprendre ce que je vis, je n'ai jamais eu de conversation avec quelqu'un dans mon cas, mais j'aimerais, je pense que ça m'aiderais à me sentir mieux.
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Bonsoir Lucie,

Je me disais que le forum stagnait n'étant inscrite que sur cette discussion et un peu de renouveau fait du bien :) J'ai 24 ans et j'ai commencé à m'arracher les cils à la maternelle vers l'âge de 3/ 4 ans et jusqu'à encore maintenant (néanmoins beaucoup moins souvent depuis 10 ans privilégiant les sourcils et plus récemment les cheveux). Je comprends ton malaise que tu décris car il m'est arrivé d'appréhender fortement la réaction de ma mère quand je m'arrachais tous les cils des deux paupières supérieures, car ma mère me hurlait dessus en me traitant d'oeil de vache car les vaches ont de grands yeux sans cils, et je pleurais à l'idée de subir son hystérie. Après plusieurs années de thérapie je me fou des réactions de ma mère, je me suis d'ailleurs rasé les cheveux à la nathalie portman et c'est plutôt bien accepté socialement. D'ailleurs, sur mon trou au niveau de la fontanelle (zone de cheveux que j'arrache frénétiquement) je mets rarement du crayon noir pour le camoufler même si on voit mon cuir chevelu par certains endroits. En fait une immense partie des gens qui savent que j'ai cette maladie me conseillent désespérément de faire du sport ce qui m'aiderai de calmer ou d'espacer mes crises de tricho. Bon perso, je préfère m'arracher les cheveux et les sourcils plutôt que de courir le marathon mais si j'ai un conseil à te confier c'est celui-là, tente de faire un sport qui te plait et qui ne soit une contrainte d'argent et de temps trop importante par semaine, cela te détendra et pourra palier à tes crises. Puis une thérapie au cmpp ou cmp (centre médico psychologique public) de ta commune pourra t'aider à comprendre d'où viennent les racines de ce trouble. Chaque tricho à des origines différentes des déclics et des éléments qui ont provoqués le début des crises, notamment dans ta vie il y a 6 ans.

Courage.
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Bonjour, je suis également touchée par cette affreuse TTM, et en effet, je vous comprends, c'est infernal ! C'est arrivé vers l'âge de 12 ans à cause des poux, dont j'ai une grande phobie ! Et c'est ensuite devenu une très mauvaise habitude... J'ai aujourd'hui 23 ans.

Au niveau frontal, j'ai de tout petits cheveux, limite des trous... Je ne peux donc pas m'attacher les cheveux en arrière. (Sachant qu'avec mon métier, j'en suis obligée...) Je tente donc de cacher avec un bandeau.
Heureusement, ma mère et mon copain me surveillent de près.

Mais le sentiment de honte me traverse j'inventerais même l'expression de "honte sociale". Ce qui influe sur la confiance en soi, qui, chez moi, qui mérite un 0 pointé !
Il serait hors de question de l'avouer à d'autres personnes !

Si vous avez de quelconques conseils, je suis preneuse ! Vous êtes toutes fortes, alors nous pouvons toutes réussir. Courage à vous toute !
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