A voir également:
- Troubles bipolaires
- Troubles cognitifs - Accueil - Dysfonctions cérébrales : langage, mémoire, mouvement
- Troubles trophiques - Accueil - Autres problèmes de peau
- Troubles de l'équilibre neurologie - Accueil - Dysfonctions cérébrales : langage, mémoire, mouvement
- Troubles de l'éréction causes - Accueil - Santé de l'homme
- Troubles de la vision - Accueil - Ophtalmologie
88 réponses
Cher Claude
Le seul moyen pour aller mieux et il n'en existe qu'un, c'est d'accepter le trouble en toi et de ne pas en avoir honte. Mieux, si tu apprends à en être fier pour ces côtés positifs alors tu grandiras davantage.
Pour le médoc, va voir ton psychiatre et changes-en... Du lithium why not ?
Catherine
Bonsoir j'ai lu ton mesage, je suis bipolaire moi aussi et sur depakote j'ai des effets secondaires et j'en ai pris mon parti. C'est dur des fois surtout les bas lorsque je deprime, il faut que l'on se fasse une raison, on est comme les diabetiques, il nous faut notre dose pour nous calmer et nous regulariser notre etat mental de façon à ce qu'il ne deborde pas. Courage et si tu veut en parler je suis disponible dis-toi que tu n'es pas seul si ça peut te remonter le moral. On est des milliers et on dit que dans le futur ce sera plus terible encore, alors tiens bon et dis-toi que tu es normal puisque tu peux en discuter sur un forum.
Ton message est réconfortant, mais dis-moi quels côtés positifs tu vois dans ce trouble ? Pour le dépakote,je l'ai fais changé rapidement, je prends cymbalta et lamotrigine ( à vie ce dernier ! ) Si le diagnostic avait été fait plus tôt, j'aurais évité bien des souffrances. Je reprends doucement goût à la vie mais en me forçant. Merci de ton aide, au fait je suis \"une\"Claude.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
Je suis bipolaire depuis 24 ans (mon fils avait 1 an quand j'ai eu ma 1ère dépression). J'ai alterné crises maniaques et dépressions (beaucoup plus de dépressions) - une année 2008 avec 2 tentatives de suicides j'ai failli monter au ciel mais depuis 4 mois, mon psychiatre (cellule spécialisée de psychiatrie à Pontoise) a essayé la Dépamide et depuis je revis vraiment je me sens bien dans ma peau j'ai plein de projets et je suis heureuse vraiment heureuse de revivre car la vie est formidable à vivre je suis passionnée de musique et ça m'aide quand j'ai des conflits avec les autres si tu veux correspondre avec moi, je te donne mon email : jmcllouvel@hotmail.com car même quand tu ne vois pas comment sortir du tunnel il y a toujours une solution pour t'en sortir et je suis croyante et c'est Dieu qui m'a sauvé je m'appelle Catherine 50 ans mariée et 2 enfants de 21 et 25 ans.
Des côtés positifs, il y en a des tonnes et plus encore que je ne connais pas... Mais pour ne te donner que deux exemples concrets, les troubles bipolaires affectent plutôt les gens intelligents et nous sommes des personnes fantaisistes, créatrices souvent...
Bises
Catherine
Je ne vois aucun effet positif à ce trouble : c'est une saloperie de maladie qui est difficile à soigner. J'ai testé plusieurs traitements : je ne vais pas faire la liste notamment des sysmo (électrochocs) lythium, dépakote... et là la dépamide a l'air de me réussir parfaitement - je me sens bien dans mon corps et surtout dans ma tête. Bisous
Chère Catherine, encore merci. Grâce à ces discussions je comprends enfin ma maladie. Ce que le psy ne m'avait pas expliqué je le comprends maintenant à travers vos témoignages. Comme je vis seule, je n'ennuie personne avec ce trouble. Le problème c'est pour mon fils handicapé que je dois prendre tous les 15 jours et je ne peux pas prévoir dans quelle phase je serai. C'est dur quand je ne peux pas me contrôler avec lui. J'ai découvert moi aussi un avantage. Quand je vais très mal j'écris. C'est plus efficace que les séances avec le psy, peut-être suis-je mal tombée ? Bon courage à tous et toutes, nous ne sommes pas seuls et je n'ai plus honte de ce symptôme grâce à vous.
Dis-donc, tu as eu la totale en traitement. Je croyais que les électro-chocs étaient pratiquement supprimés pour cette maladie. Apparemment les médocs anti-épileptiques marches assez bien. Bises, à +
Oui, l'écriture est un très bon remède. Cela nous permet de nous regarder en face et de créer. Je l'utilise tous les jours moi aussi, j'ai même écrit un roman il y a deux ans... Cela m'a fait beaucoup de bien. Je suis très fière de toi et de ton avancée dans notre mal étrange et abandonné des scientifiques mais je sais qu'un jour, en continuant de mieux nous connaître, sans nous rejeter... Nous/ils saurons (t) nous guérir complètement.
Ne baissons pas les bras et continuons la ronde...
Catherine
Depuis deux ans je sais le nom de mes troubles. Après des phases dures, j'ai pris le problème à l'envers : je ne suis pas colèreuse, extravertie, suicidaire, je suis BIPOLAIRE, mon comportement ne dépend pas de moi donc je ne suis pas coupable et je peux maintenant m'expliquer les comportements agressifs que j'avais. Courage et prend la vie comme elle vient.
Je prenais 1 traitement depuis 22 ans et j'ai décidé de faire 1 sevrage je me sens bien et plus en forme ,au lieu de 15 médicaments je suis passée à 3 par jour. Prête à en parler avec toi.
Aves les médocs je ne sens aucne amélioration. J'ai rompu avec ma famille. Que faire d'autre lorsqu'on entend sa propre mère dire : \"Laissez-la faire sa crise, quand elle aura faim, elle viendra !\" Toujours sous antidépresseurs depuis plus de 40 ans, quand je me sens bien et que j'arrête, je refais une dépression. Maintenant j'ai un nom sur ma maladie mais qu'est-ce que ça change pour moi ?
Suite à une très grave dépression ayant entrainé de nombreux mois d'hospitalisation où l'on a évoqué tous les diagnostics de la psychiatrie, celui de trouble bipolaire est tombé\". j'ai fini par sortir de la crise avec les électrochocs (ça se fait toujours, je confirme) mais avec ensuite plusieurs rechutes, qui deviennent de moins en moins fréquentes grâce au Tegretol. On adapte l'Effexor en fonction de mon humeur, et je n'ai plus de neuroleptiques, ou très occasionnellement.Je travaille en libéral, 60 h/sem, sans problème majeur. J'ai débuté une analyse qui m'aide bien. J'ai appris à reconnaitre quand cela va basculer. Mon humeur est \"lissée\", même si j'ai toujours le glaive de la rechute au-dessus de la tête.
La naissance de mon fils, il y a 12 ans représente la plus belle chose dans ma vie mais aussi un cauchemard suivi d'une \"renaissance\". Après une phase maniaque où je me sentais ensuper forme, j'ai sombrée dans la plus grande dépression aves une TS à la clé.3 mois d'hospitalisation : la honte, la culpabilité e ne pas pouvoir m'occuper de mon bébé, l'incompréhension de la famille.Heureusement mon compagnon a assuré comme un chef même si la maladie nous a séparés intimement.
Après une rechute 2 ans après (arrêt des médicaments avec l'amélioration), j'ai compris la leçon.Je suis suivie tous les 3 mois chez une psychiatre avec laquelle je peux parler.Elle me prescrit du lithyum,un antidépresseur et un somnifère.Je vis normalement: je travaille en maison de retraîte, je m'occupe de chevaux...je suis très active.
Personne ne peut comprendre ni ressentir à votre place.
Soigné pour dépression, donc anti-dépresseur pendant 5 ans alors que l'on vient de me diagnostiquer bipolaire. Je ne prend plus de traitements pour le moment, mon psy veut me mettre sous depakote et j'ai peur de ce médicament. Merci à ceux qui pourront me donner des renseignements et avec qui je pourrais en parler.
Soignée pour dépression depuis 5 ans et arrêt de mes antidépresseurs depuis 6 mois, je ne vais pas bien et mon psy m'a diagnostiquée bipolaire. Il veut me mettre sous Depakote et j'ai très peur de reprendre ce genre de médicament. A qui voudra bien me répondre et communiquer avec moi. Merci et bon courage à vous toutes et tous.
Je suis bipolaire diagnostiquée depuis près de 10 ans et je me sens bien dans ma peau. J'ai accepté ma maladie et ai pris mon traitement sans l'oublier.
Je vis normalement même si des crises maniaques viennent m'embêter tous les cinq ans... Je les accepte et elles repartent au bout de 48h.
Aujourd'hui, j'arrive à les reconnaître avant qu'elles ne me submergent et c'est super car cela me permet de ne plus être hospitalisée.
Bref, je te souhaite un bon courage.